Sabouraud a minima (3)
Le cinéma a minima de Frédérick Sabouraud (3ème partie) partie 1 et 2 Du maniérisme au formalisme, du formalisme à la tentation d'un cinéma pur comme dans le dernier film de Tsai Ming-liang, Visage, que ce dernier oppose à tord au cinéma du scénario, cette nouvelle esthétique et cette nouvelle narration du cinéma de fiction avancent sur un fil, prises entre, d'un côté, le vide de l'ennui et, de l'autre, le vertige de la forme. Mais, en creux, on peut y lire à nouveau (après Vertov, Murnau, Epstein, Bresson, et la modernité d'après-guerre) l'affirmation d'un cinéma plus près de la peinture et de la danse que du théâtre [..] Je n'admire pas Visage parce qu'il est le plus contemplatif ou le plus minimaliste (je l'aime pour d'autres raisons, ce n'est pas le plus représentatif du mode contemplatif dans son œuvre). Il y a tout un travail de déconstruction d'un récit historique parfaitement connu. Cet effort de décomposition/recoll